Enseigner l’Histoire de Maurice à nos Enfants
By Joseph Tsang Mang Kin
Mauritius Times, 29 June 2012 (Mauritius)
Tout étudiant en science politique ou tout simplement le citoyen qui observe notre vie politique quotidienne, ne peut pas ne pas être intrigué par un phénomène récurrent qui semble collé à notre Histoire depuis 1983: le pays semble être condamné à assister aux mariages, divorces et remariages de serial divorcés. Où les noceurs ne se demandent même pas la peine de savoir s’ils s’aiment ou pas, mais ce qui est certain, c’est qu’ils se détestent et ne se font nullement confiance. Et les citoyens-enfants sont tenus d’assister à d’éternels remakes sans avoir leur mot à dire. « Sois stupide et tais-toi ! »
Et si on ne voulait plus se taire ou cesser d’être des idiots ! Comment faire ? Question certes facile, mais les réponses pas si faciles à trouver. Pour essayer d’y voir clair, voyons ce qui se passe autour de nous, en ce moment. Il y a l’initiative de Jack Bizlall qui réunit des hommes et des femmes qui réfléchissent et constituent un réseau d’intellectuels qui ont à cœur l’avenir du pays. Il y a également Shafick Osman qui réunit des citoyens qui ont des choses à dire ou d’autres qui veulent en savoir, chaque jeudi après-midi dans sa librairie de Rose-Hill. Je lui ai fait la réflexion qu’il serait en train de monter un nouveau Club des Etudiants, mais espérons qu’il devienne un Club d’Agissants.
Il y a également Shafick Osman qui réunit des citoyens qui ont des choses à dire ou d’autres qui veulent en savoir, chaque jeudi après-midi dans sa librairie de Rose-Hill. Je lui ai fait la réflexion qu’il serait en train de monter un nouveau Club des Etudiants, mais espérons qu’il devienne un Club d’Agissants.
C’est sain et encourageant, tout cela. Et voilà que nous voyons agir et non pas seulement réfléchir des citoyens qui s’interrogent, comme Roshi Badhain qui n’hésite pas à pointer du doigt telle pratique de silence et d’opacité dans la gestion de tel dossier. C’est un début : c’est un commencement. Cela veut dire qu’il nous faut un Freedom of Information Act à la manière des Etats-Unis où on essaie de traiter les affaires qui nous concernent tous dans la transparence.
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