Wednesday, 29 January 2020

Coronavirus : titre trompeur de lexpress.mu

Coronavirus : titre trompeur de lexpress.mu

Dans un article daté du 29 janvier 2020 et mis en ligne à 19h47 (heure mauricienne), ce soir, lexpress.mu titre, "Coronavirus: la France et l’Inde sollicitées pour rapatrier les 14 étudiants mauriciens de Wuhan". Soit. Mais, à la lecture du papier, on se rend compte que les autorités mauriciennes ont également fait appel à l'Australie, au Royaume-Uni ainsi qu'aux États-Unis d'Amérique, comme stipulé dans le communiqué du ministre mauricien des Affaires étrangères que lexpress.mu dit avoir été émis, "ce soir, vers 18h45" (heure mauricienne) : 
The Ministry has also requested a number of friendly countries including Australia, France, India, the United Kingdom and the United States of America to look into the possibilities of assistance for repatriating the Mauritian students in Wuhan.
Ce qui est étonnant, c'est que les rédacteurs de l'article précisent que, "Maurice a en effet sollicité la France et l’Inde, entre autres pays, pour leur aide dans l’évacuation des 14 étudiants concernés" alors que le titre ne comporte pas cet élément important ou cette précision qu'est "entre autres".

Les sciences de l'information et de la communication qualifient cela de mésinformation qui n'est pas - faut faire attention - le synonyme de désinformation.

Sunday, 26 January 2020

Archéologie navale - Max Guérout, de Valparaiso à Tromelin

Archéologie navale - Max Guérout, de Valparaiso à Tromelin

 

Le Mauricien, 27 avril 2009


 

Max Guérout séjourne actuellement à Maurice, à l'invitation de l'ambassade de France, pour donner deux conférences, sur la mémoire de l'esclavage, aux côtés de Yann von Arnim et Jocelyn Chan Low. Depuis 2004, cet ancien officier de marine dirige les recherches sur les esclaves oubliés de Tromelin, projet qu'il a proposé à l'Unesco dans le cadre de la Route de l'esclave. Portrait.

Max Guérout a officié pendant trente ans dans la marine militaire. Il n'apprécie guère qu'on le désigne par son ancien grade et que toute sa vie soit ainsi marquée par un titre qui n'en concerne en fait qu'une partie… La première fois qu'il est venu dans l'océan Indien, c'était sur la Jeanne d'Arc. Plongeur dans la marine dès le début, il a fait l'école de guerre, ou école d'État-major.

Après avoir dirigé des vaisseaux de surface, il obtient un jour le commandement pour deux ans d'un bâtiment d'intervention sous-marine, le Triton basé à Toulon. " C'est un bateau extraordinaire, nous explique-t-il, qui mettait en œuvre un petit sous-marin qui plongeait jusqu'à six cents mètres de profondeur, et qui disposait d'une petite tourelle de plongée avec un centre hyperbare. Nous avons évidemment trouvé des épaves grâce à ce sous-marin… "

Curieux de nature, Max Guérout a voulu en savoir plus sur ces épaves, explorant un autre type de site, les archives, les bibliothèques et autres antres de papier. Un ami cinéaste lui a parlé un jour d'une épave à Port Crau, qui a en quelque sorte lancé ses activités dans l'archéologie navale.

En 1982, il crée le GRAN, ou Groupe de recherche en archéologie navale, qui occupera ses heures perdues, tant ses vacances que ses diverses permissions. Puis, proposition lui est faite un jour de fouiller l'épave de l'Alabama, le plus célèbre bateau sudiste de la guerre de sécession, qui a coulé environ soixante-cinq bateaux nordistes de commerce en deux ans. Il a lui-même sombré au cours d'un duel au large de Cherbourg, en France. " Là, je me suis rendu compte qu'il serait difficile de prendre en charge ce genre de chantier en continuant d'être officier de marine. Dès que j'ai eu le grade qui me donnait une retraite me permettant de survivre, j'ai pris ma retraite de l'armée pour me consacrer entièrement à l'archéologie sous-marine, à partir de 1985 ".

Théodore Monod et le Sénégal


Il s'est intéressé à l'esclavage et à la traite il y a environ 21 ans, alors que Théodore Monod commençait des recherches au Sénégal. Il l'a rencontré et ils ont monté, " en raclant les fonds de tiroirs ", deux campagnes de prospection à Gorée. Ils ont alors trouvé un ex-négrier, mais ont dû arrêter faute de financement. Entre-temps, Max Guérout a été missionné à la Martinique pour rechercher des épaves de négriers, une mission qui a duré dix ans, avec l'apport d'un archéologue salarié. Il a également été sollicité pour les premières opérations des Anneaux de la Mémoire, dans la ville de Nantes.

" D'une certaine manière je réunissais les trois sommets du "triangle", puisque je travaillais au Sénégal, à la Martinique et à Nantes. Ensuite, quand le projet de la Route de l'esclave a vu le jour, Doudou Diène m'a demandé de faire partie du comité scientifique, dont je suis sorti il y a deux ou trois ans, quand les effectifs en ont été réduits ".

En 2003, le DG de l'Unesco demande aux membres du comité scientifique de proposer un projet dans l'océan Indien qui entreraient dans le cadre de l'année 2004 pour la commémoration de la lutte contre l'esclavage. " Peu après, alors que je faisais de la prospection à Valparaiso, j'ai reçu le mail d'un météorologue qui séjournait régulièrement sur Tromelin. Il s'était passionné pour l'épave de L'Utile, cherchant désespérément des archéologues intéressés à se pencher dessus. J'ai alors proposé à l'Unesco de porter son attention sur Tromelin, son naufrage et les esclaves oubliés… "

Max Guérout a conduit depuis 1985 de nombreuses campagnes d'archéologie navale. La Lomellina est l'épave la plus importante qu'il ait explorée. Retrouvée à Villefranche, son nom fait référence à la famille gênoise des Lomellini. Plus de cinq mille plongées ont été effectuées pour ce bateau de la Renaissance dont la structure était très bien conservée.

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Recherche et souveraineté…


Vijaya Teelock avait été contactée par Max Guérout au début de ses recherches : " Max Guérout nous avait demandé de participer au projet, mais le ministère des Affaires étrangères nous avait conseillé de ne pas le faire parce que Tromelin est sujet à litige entre la France et Maurice. Cette île fait partie de l'histoire mauricienne et était considérée comme une partie de Maurice ! Cela devrait faire avancer le cas de Maurice. Maintenant, la question se pose de savoir si Yann von Arnim est allé là-bas avec l'aval du même gouvernement qui nous avait empêchés de le faire avant. Je pense que les artefacts devraient être retournés à Maurice et que l'Unesco aurait dû financer des études mauriciennes comme ils ont fait pour la France ".

L'historien Jocelyn Chan Low dit souscrire au projet académique mais estime qu'y collaborer pose problème car cela consiste à accepter l'idée que la France y soit souveraine.

Max Guérout considère, quant à lui, que l'enjeu dépasse cette question. " Dès le début, j'ai souhaité la collaboration de chercheurs mauriciens, nous explique-t-il. Avec les hésitations et les lenteurs, personne n'avait été désigné pour la campagne de 2006. Connaissant Yann von Arnim, je lui ai demandé de venir. En 2008, nous avons eu sa visite en fin de campagne. C'était l'aboutissement de longues négociations pour la mise sur pied d'une coopération avec Maurice. J'aimerais pour la prochaine campagne, en 2010, que d'autres chercheurs mauriciens se joignent à lui ".

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Parution - Tromelin : roman palpitant d'Irène Frain


Un premier projet d'édition, autour de l'aventure des naufragés rescapés de l'Utile, a été confié à la maison Michel Lafon qui, elle, a sollicité l'écrivain Irène Frain pour l'écriture d'un roman - Les naufragés de l'île Tromelin - qui, avoue-t-elle, l'a passionnée.

Irène Frain a ajouté ses propres recherches à celles de Max Guérout, pour donner chair à la demi-douzaine de personnages qu'elle a choisis dans cette histoire, leur donnant le caractère le plus plausible possible, et reconstituant leur aventure au fil de neuf chapitres. Max Guérout signe la postface de ce livre, dans laquelle il retrace l'essentiel des découvertes que les fouilles archéologiques ont révélées jusqu'alors, et restituant les différentes étapes de recherche, ainsi que les nombreuses personnes et organisations qui y ont contribué.

Irène Frain a dédié ce livre à la mémoire des naufragés de L'Utile, " et en hommage particulier à la soixantaine de femmes et d'hommes qui furent abandonnés sur l'île Tromelin ". Dans son avant-propos, elle évoque deux documents d'époque, anonymes : " L'étude des deux textes prouvait qu'ils (leurs auteurs) avaient bien vécu ce qu'ils racontaient, un effarant huis clos sur une île, en des temps rigoureusement ignorants des liaisons satellites, balises argos et autre GPS. "

Irène Frain rappelle aussi que cette histoire a inspiré Condorcet dans sa lutte pour l'abolition de l'esclavage qui a pris effet en 1794. Son avant-propos est largement dédié à Max Guréout qu'elle qualifie avec humour de "tromelinologue". " Avec le chirurgien de bord et l'écrivain, c'est lui, le troisième témoin clé des crimes qui se sont perpétrés à Tromelin. " Les protagonistes qu'elle a vu surgir et auxquels elle donne vie sont le négrier fou ; le premier lieutenant féru de l'esprit des Lumières ; le chirurgien de bord fin observateur des âmes et des corps ; l'écrivain, cynique au départ puis rongé de remords, jusqu'à la jeune Semiavou, version française du prénom malgache Tsimiavo, mère du petit garçon qui sera baptisé Jacques Moïse lorsqu'il touchera le sol mauricien.

Ce roman est disponible à la médiathèque du Centre Culturel Charles Baudelaire. Notons, par ailleurs, qu'un projet de documentaire de Thierry Ragobert, un spécialiste des films d'archéologie, est également en cours, ainsi qu'une bande dessinée.

Friday, 24 January 2020

Shafick Osman, docteur en géopolitique : « En cas d’une guerre, personne ne se soucierait de la souveraineté mauricienne sur les Chagos »

 

Shafick Osman, docteur en géopolitique : « En cas d’une guerre, personne ne se soucierait de la souveraineté mauricienne sur les Chagos » 

 

Star, île Maurice, 19 - 25 janvier 2020




 

 

Docteur en géopolitique (Paris-Sorbonne) et chercheur associé à la Florida International University (Miami), Shafick Osman se livre, dans l’entretien qui suit, sur le conflit entre les Etats-Unis et l’Iran.



Quels sont les enjeux de la crise entre l’Iran et les États-Unis ?

Clairement, le pétrole iranien ! Il n’y a absolument aucun motif réel pour que les États-Unis fatiguent autant l’Iran et s’en prend à son régime théocratique. Les États-Unis et leurs alliés tant occidentaux qu’orientaux vont évidemment parler de sécurité régionale, de liberté d’expression, de démocratie etc. Mais au fond, il n’y a rien de tout cela : c’est uniquement l’énorme réserve de l’or noir iranien – une des réserves les plus importantes au monde – qui est réellement au centre de tout ce tapage et brouhaha étasunien depuis l’arrivée de Trump surtout mais aussi de ses prédécesseurs.

Après avoir envahi l’Irak, en 2003, sur des mensonges dont les auteurs n’ont jamais été punis, et après avoir partagé le pétrole irakien avec nombre de multinationales étrangères dont des sociétés étasuniennes, il n’est nullement exagéré de dire que Trump vise maintenant non seulement l’or noir iranien mais aussi le gaz iranien dont la production est également une des plus importantes au monde !

Sans oublier les appréhensions d’Israël. N’est-ce pas ?
Il est évident qu’Israël pousse le bouchon, car l’Iran développe son potentiel nucléaire et représente une menace directe pour l’État juif. Quand Trump a retiré les États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, signé sous Obama, c’était aussi et on pourrait aussi dire, surtout, sous « pression » d’Israël car Benjamin Netanyahu n’a jamais raté l’occasion pour dénoncer cet accord entre les P5+1 (États-Unis, Chine, France, Russie, Royaume-Uni et l’Allemagne), avec le soutien de l’Union européenne, et l’Iran. Il y a aussi, bien évidemment, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte etc., qui soutiennent leur allié stratégique étasunien dans cette démarche.

Du côté de l’Iran, les autorités réclament le départ des forces étasuniennes de l’Irak et il est essentiel de noter que le Parlement irakien a récemment pris la décision de demander le départ des États-Unis de l’Irak, ce qui a profondément irrité Donald Trump qui a menacé d’envoyer une facture de plusieurs milliards de dollars à l’Irak si jamais cela se passe ainsi ! Du jamais vu, autant que je sache !

Quel est l’impact géopolitique de cette crise ?
Les impacts seront multiples, car si jamais les États-Unis attaquent réellement l’Iran, chose pas aussi sûre que cela, c’est tout le Moyen-Orient qui va encore s’enflammer avec des répercussions non seulement sur le prix du baril mais aussi et surtout, sur l’économie mondiale car les tarifs et prix des commodités devraient augmenter un peu partout dans le monde (prix des billets d’avion, d’électricité, de l’essence etc.) – en bref, c’est pratiquement toute la planète qui en souffrira !

Si jamais cette guerre devait avoir lieu – on est encore loin de cette réalité, au jour d’aujourd’hui – ce serait une recomposition des forces mondiales et régionales. Tous les pays du Golfe, à l’exception du Qatar et probablement du Koweït et peut-être du sultanat d’Oman, soutiendront ouvertement les États-Unis qui devraient avoir un soutien des plus importants des forces israéliennes, britanniques et peut-être de quelques pays européens. Mais l’Inde devrait a priori s’abstenir car étant un allié commercial de taille de l’Iran de même que certains géants européens tels que la France et l’Allemagne qui ont investi gros, en Iran, ces dernières années.

« Si jamais cette guerre devait avoir lieu, ce serait une recomposition des forces mondiales et régionales »


Sur qui l’Iran peut-il compter ?

L’Iran devrait avoir le soutien stratégique de la Russie, des forces chiites du Liban, de l’Iraq, du Bahreïn, de la Syrie et d’autres pays du Golfe ainsi qu’un soutien de la Malaisie et peut-être de la Turquie mais cette dernière étant un membre de l’Otan, elle pourrait, finalement, rester neutre. Si la guerre devient très sérieuse, je vois la Chine appuyer l’Iran et c’est là que les choses devraient se compliquer car avec un trio Iran – Russie – Chine, la guerre risquera de devenir désastreuse. Le rôle du Qatar sera très suivi, car étant un proche de l’Iran, économiquement (il partage une partie de ses ressources gazières avec l’Iran) et géopolitiquement (étant marginalisé par l’Arabie Saoudite et ses alliés), le petit mais puissant émirat qatari devrait rester neutre au vu de ses excellentes relations avec l’Occident, comme veut le discours de Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani lors de sa visite hautement politique et stratégique, à Téhéran, la semaine dernière… Quant au Pakistan, il devra rester neutre aussi au vu de ses amitiés renouvelées avec l’Arabie saoudite.

Cela pourrait-il engendrer une nouvelle configuration géopolitique dans l’océan Indien et ailleurs ?
Tout dépendra du vainqueur ou plutôt du vaincu ! Si l’Iran perd cette guerre, il est évident que son régime sera affaibli mais rien ne dit que les Occidentaux prendront le contrôle du pays perse comme ce fut le cas en Irak voici une quinzaine d’années. Rappelons-nous de l’adversité des Iraniens face aux Irakiens, soutenus par l’Occident, dans la fameuse guerre Iran v. Irak, de 1980 à 1988, qui a fait plus de 500 000 morts mais où il n’y a eu ni vainqueur ni vaincu ! Ce qu’il faut comprendre avec l’Iran, c’est qu’il existe environ 200 millions de chiites au monde dont 40 % seulement vivent en Iran ! Les chiites d’ordinairement sont très solidaires même s’il existe des divisions assez profondes entre eux sur le plan religieux et spirituel. Ils sont de nature très guerrier et le sens de martyr, chez les chiites, est très profond – ça fait même partie de leurs rites religieux. C’est pour cela que l’Iran aura le soutien de ses militants et combattants non seulement au Moyen-Orient et au Proche-Orient mais aussi au Brésil, au Pakistan, en Inde et en Asie Centrale notamment.

On ne sait pas comment cette guerre éventuelle prendra forme car ce sera aussi une guerre contre les États-Unis et Israël, par ricochet. Des populations prendront part aussi sur internet, c’est sûr, et tous les adversaires de Donald Trump risquent de trouver là une occasion pour se « débarrasser » du guerrier Trump. Si la Russie soutient comme il faut l’Iran, ce sera dur, très dur même pour les États-Unis.

Quid des répercussions dans l’océan Indien ?

Concernant l’océan Indien, si jamais la Russie et l’Iran, avec probablement la Chine, en arrière-plan, arrivent à se défaire des Étasuniens du moins dans cette partie du monde, c’est toute la géopolitique non seulement de l’océan Indien qui sera refaite mais aussi celle du monde – ce serait une véritable révolution, à l’échelle planétaire, avec la Russie de Putin comme probablement nouveau maître du monde avec des alliés comme l’Iran, la Chine, la Turquie, le Qatar, la Malaisie etc ! Les États-Unis ont connu très peu de défaites – il y a eu le Vietnam et Pearl Harbour et on peut ajouter, le 11 septembre. C’est dire que les Iraniens auront en face d’eux une des armées les plus puissantes au monde et vraiment, il ne faut pas souhaiter que cette guerre ait lieu car comme le dit bien l’anglais, never start something you cannot stop !

Est-ce que cette crise va remettre notre souveraineté sur les Chagos aux calendes grecques ?
Si jamais il y avait une guerre entre les États-Unis et l’Iran, personne, malheureusement, sur la scène internationale ne se soucierait de la souveraineté mauricienne sur les Chagos et encore moins du sort des Chagossiens « en exil » !

C’est la triste réalité mais ce sera aussi la réalité de la guerre où la base étasunienne de Diego Garcia sera non seulement très active mais aussi d’un soutien stratégique de la plus haute importance. Ce sera, malheureusement, encore une occasion pour les Britanniques d’ignorer la demande de la résolution de l’assemblée générale des Nations-Unies demandant leur départ de l’archipel mauricien des Chagos ! Ils auront encore une occasion pour avancer la formule creuse de « for defence purposes ». Cela dit, l’essence de la résolution onusienne ne sera pas tâchée mais le contexte ne va pas s’y prêter. En revanche, si jamais Maurice va de l’avant avec un cas à la Cour pénale internationale, comme suggéré par le Premier ministre mauricien, récemment, à la BBC, ce serait une très bonne chose au niveau international.

Wednesday, 8 January 2020

'The next President of the Republic will most probably be a Hindu' (4 Nov. 2019)

'The next President of the Republic will most probably be a Hindu' 

 

Facebook, 4 November 2019

 

On 14 November 2019, I said on Facebook that "the next President of the Republic will most probably be a Hindu". I was referring, of course, to Mauritius. While most of the Mauritian Press, observers and commentators of the Mauritian political scene were arguing more for a Muslim to become the new President, I said that s/he will most probably be a Hindu and it will not be former National Assembly Speaker, Maya Hanoomanjee. 

 

On 2 December 2019, the Mauritius National Assembly voted for Prithvirajsing Roopun GCSK, also known as Pradeep Roopun, to become the 7th President of the Republic of Mauritius. I were among the very rare ones on Facebook, at least, to have said so.

 

Screenshot taken on 4 December 2019, Facebook.

 

Screenshot taken on 8 January 2020, Facebook.

 

 

 


Sunday, 5 January 2020

Visite et fréquentation de la mosquée Hassan II, à Casablanca (fév. 2007)

Visite et fréquentation de la mosquée Hassan II, à Casablanca (février 2007)

 

Lors d'un séjour, à Casablanca, au Maroc, en février 2007, j'ai visité rapidement l'imposante mosquée Hassan II où j'ai prié en quelques occasions.

 

© Shafick Osman
Une vue majestueuse de la mosquée Hassan II, Casablanca, Maroc
(8 février 2007) - © Shafick Osman

© Shafick Osman
Un des minarets les plus hauts du monde,
mosquée Hassan II, Casablanca, Maroc
(8 février 2007) - © Shafick Osman

© Shafick Osman
Une vue très imposante de la mosquée Hassan II, Casablanca, Maroc
(8 février 2007) - © Shafick Osman

© Shafick Osman
Bel ensemble architectural, mosquée Hassan II,
Casablanca, Maroc (8 février 2007) - © Shafick Osman


Me in front of the Hassan II Mosque, Casablanca, Morocco
(8 February 2007).

Première participation des Editions de l'océan Indien au salon du livre de Casablanca (fév. 2007)

Première participation des Editions de l'océan Indien au salon de l'édition et du livre de Casablanca (février 2007)

 

Pour la toute première fois, en février 2007, les Editions de l'océan Indien (EOI), maison d'édition détenue majoritairement par le gouvernement mauricien, participent au salon international de l'édition et du livre (SIEL) de Casablanca, au Maroc. 

 

Invité par le ministère marocain de la Culture, les EOI signent, sous la houlette de son directeur-général, Shafick Osman, un accord stratégique avec les Editions Chaaraoui, maison d'édition marocaine, spécialisée dans les livres pour enfants et de cuisine. Grâce à cet accord, les premières importations de livre du Maroc, à Maurice, commencent.

Avec son voisin de la Mauritianie, au salon, Shafick Osman profite pour entamer des discussions sur la possibilité d'imprimer des manuels scolaires mauritianiens, fort de l'expérience récemment acquise des EOI pour l'impression des manuels malgaches quelques mois aupravant grâce à un appel d'offres international de l'Unicef remporté pour la somme d'un million de dollars américains, ce qui fut le premier contrat international remporté des EOI depuis sa création, en 1977.

Quelque temps après, le voisin mauritianien relance les EOI pour un appel d'offres de la Banque mondiale pour l'impression des manuels mauritianiens. Et peu de temps après la démission de Shafick Osman de la maison d'édition, les EOI, avec le partenaire mauritianien, remportent le contrat de 600 000 USD de la Banque mondiale. C'est dire que la participation gratuite des EOI, à SIEL 2007, avait largement porté ses fruits et avait initié des pistes largement porteuses pour la maison d'édition mauricienne.

Shafick Osman était aussi l'invité de la Directrice du livre, du Maroc, pour un débat, à SIEL 2007.




© Shafick Osman
Pour la toute première fois, le quadricolore mauricien flottait, au salon
de l'édition et du livre de Casablanca, Maroc - 8 février 2007
(Photo : © Shafick Osman)

© Shafick Osman
L'entrée au salon de l'édition et du livre de Casablanca, Maroc - 8 février 2007
(Photo : © Shafick Osman)

© Shafick Osman
Le stand des Editions de l'océan Indien, au salon de l'édition
et du livre de Casablanca, Maroc - 8 février 2007 (Photo : © Shafick Osman)

© Shafick Osman
Discussions entre les participants subsahariens, au salon de l'édition et du livre
de Casablanca, Maroc - 8 février 2007 (Photo : © Shafick Osman)

© Shafick Osman
Une autre vue du stand des Editions de l'océan Indien, au salon de l'édition
et du livre de Casablanca, Maroc - 8 février 2007 (Photo : © Shafick Osman)


Papa : le lendemain

Cimetière privé musulman, St Martin (Beau Bassin), 9 décembre 2024. Photo : Tariq Uteem. Je me suis toujours demandé comment serait le lende...